Les chaudoudoux

Distribution

Le conteur et musicien : Régis Péjus

 

Ce spectacle est composé du conte chaud et doux des chaudoudoux écrit par Claude Steiner. Il est habillé de musiques, de ritournelles et de chansons.

 

Instruments : le tuballophone, le carillon zaphir, le métallophone, la boîte à tonnerre, la guimbarde, la sansula, le didgeridoo et le tambourin.

 

Ce spectacle s'adresse à un public à partir de 5 ans.

 

Durée : 35 minutes

Note d'intention

« Le conte chaud et doux des chaudoudoux » est une merveilleuse idée sortie de l’imagination de Claude Steiner pour apprendre la générosité et la bienveillance envers les autres.

 

Au départ il y a donc Monsieur Steiner, psychologue et fondateur de l’Analyse transactionnelle. C’est une méthode pour simplement aider à comprendre, gérer, changer et améliorer les relations entre les individus. Et puis il a voulu expliquer cela aux enfants…

 

Le pays des chaudoudoux plein de couleurs vives et de bonheur renvoie à la petite enfance, aux tout premiers moments de la vie; là où le monde n'est fait que d'amour et de tendresse, un monde chaud, doux, doux…

 

Nous avons tous, au fond de notre mémoire, une petite flamme qui maintient vivante en nous la nostalgie de ce paradis perdu, un état de bonheur que chacun cherche à sa façon à retrouver à travers ses projets de vie. La structure traditionnelle du conte a pour but de projeter le spectateur dans cet état de conscience "originel". Chacun se trouve ainsi relié à sa quête intime et essentielle...

 

Dans ce monde, lorsque le bébé a faim d'amour ou du lait maternel, il appelle et on lui donne. Et l'enfant nous donne toute la puissance de son amour et l'adulte est heureux et il donne sans compter parce qu'il aime. C'est le monde originel des chaudoudoux.

Nous n'avons généralement aucun souvenir de notre vie de bébé. Mais en présence d'un bébé nous réactivons cet état idyllique. Nous pourrions aussi réactiver cette souffrance immense du bébé qui hurle parce qu'il a faim, qu'il a besoin d'amour, qu'il se sent abandonné... Étrangement, cela semble extérieur à nous. Extérieur parce que les "méchants" (la sorcière, le loup, l'ogre, le diable...) de nos histoires d'enfant jouent ce rôle d'incarner, de porter la souffrance et donc d'alléger la notre...

Dans cette histoire, la sorcière incarne le rôle du commerce. Son objectif c'est de vendre ses fioles et ses philtres. Mais, dans une société de partage et d'abondance que représente le monde des chaudoudoux, "donner et recevoir" sont des valeurs nuisibles pour le commerce de la sorcière. C'est ainsi qu'en semant le doute et la peur de manquer, elle va tarir la corne d'abondance du don et de la générosité. Ainsi le commerce des philtres prend son essor, mais comme personne ne peut vivre sans chaudoudoux, elle invente le"froid-piquant". Nous entrons alors dans le monde de l'illusion de la relation: même si c'est froid et piquant ça me permet de vivre la solitude sans me "ratatiner", sans mourir... "c'est mieux que rien !"

 

Les gens ne meurent plus, mais ils n'échangent plus que des "froid-piquants". Les ténèbres ont envahi le monde...la lumière reviendra de l'extérieur, par une jeune femme. Ignorante et insensible au poison de la peur et de l'égoïsme distillé par la sorcière, elle arrive pétillante et gaie et se met à distribuer les chaudoudoux à tours de bras, réamorçant ainsi les valeurs de partage, de tendresse, de don. L'histoire se termine par le nécessaire choix que chacun d'entre nous doit accomplir dans sa vie: froid-piquant ou chaudoudoux...

Conte initiatique en quelque sorte, "Les chaudoudoux" a pour ambition de mettre en lumière notre mode de relation aux autres et d'en montrer les conséquences directes sur soi, sur les autres, sur le monde. C'est une histoire qui, à travers les archétypes qu'elle véhicule, permet au jeune spectateur de se positionner sur ce qui fonde tout être humain: la relation. Nous sommes viscéralement des êtres de relation et de la façon dont nous envisageons et exerçons nos relations avec les autres, va dépendre notre épanouissement et notre joie de vivre.

 

La musique

La musique occupe une place prépondérante dans le spectacle. Elle se veut simple, juste, là pour accompagné l'intégration et nous permettre de parfaire le voyage.

Nous retrouvons dans l'ordre : le tuballophone, le carillon zaphir, le métallophone, la boîte à tonnerre, la guimbarde, la sansula, le didgeridoo, le tambourin et la voix à travers ritournelles et chansons.

Les instruments

Tubalophone

 Fabriqué à Auroville en Inde par SVARAM. Celui-ci en est un géant rotatif sur la gamme naturelle pythagoricienne. La haute qualité de résonance des tubes aluminés crée une atmosphère de sons cristallins tantôt percussifs ou doux selon que l’on joue avec les maillets ou les doigts. On peut projeter le son à 360°, ce qui donne une sensation spatiale extraordinaire, un effet « doppler » hypnotique et cosmique.

 


Fabriqué dans les Pyrénées Orientales. Celui-ci est le twilight. Il possède un son cristallin et harmonieux. Généralement il est utilisé pour la relaxation ou dans le feng shui. Un son féerique pour partir en voyage.

Carillon zaphir


Métallophone

C'est un instrument idiophone ( c'est à dire dont le son est produit par le matériau de l'instrument lui-même ) mélodique composé d'un jeu de lames ou de plaques de métal mises en vibration par percussion.. Celui-ci a plus de 40 ans et est une sorte d'héritage pour moi.


Instrument qui reproduit le son du tonnerre qui gronde et des coups de tonnerre.

Boîte à tonnerre


Guimbarde

C'est un instrument utilisant une lamelle actionnée par le doigt comme élément vibrant et la bouche comme cavité de résonance. L'instrument des chamanes en Mongolie. Celle-ci vient du Kérala.


Créé par Peter Hokema, la sansula est une petite kalimba fixée sur une caisse de résonance recouverte d'une peau tendue. Cet instrument incroyable possède un son féérique qui rappelle la magie des boîtes à musique. Doux et rès réconfortant. Celle-ci est accordé en LA 432 Hz.

Sansula


Didjeridoo

À l'origine cet instrument est joué par les aborigènes du nord de l'Australie. Son usage semble très ancien et pourrait remonter à l'âge de pierre. Il est conçu selon des rituels bien précis dans des branches d'eucalyptus creusées naturellement par les termites. Il produit des sons puissants se multipliant dans des harmoniques. On pratique la respiration circulaire pour en jouer bien au-delà d'une respiration.


Le tambour de basque est un instrument de percussion populaire et universel de la famille des tambours sur cadre. Il est constitué d’un court cadre de bois qui sert à la fois de caisse de résonance et de manche sur lequel est tendue une membrane qui sert de surface à percuter. Celui-ci comporte des cymbalettes. Il se joue à mains nues.

Tambourin